My Boob Story, un podcast qui fait du bien !
Onglets principaux
En France, une femme sur 8 sera atteinte du cancer du sein au cours de sa vie. Détectée tôt, cette maladie permet à 90% des femmes d’en guérir. Sophie Hoffman, Bessancourtoise et journaliste de 34 ans raconte son parcours face à la maladie, dans My Boob Story, un podcast optimiste, lumineux et rempli d’espoir qui raconte son quotidien et ses conseils pour faire face au cancer.
UNE PRÉDISPOSITION FAMILIALE
Toutes les femmes de sa famille ont été touchées par des cancers féminins. Compte tenu des antécédents familiaux, à 29 ans, Sophie se fait diagnostiquer et est porteuse de la mutation génétique BRCA1 qui prédispose au cancer du sein et des ovaires. Elle bénéficie dès lors d’un suivi préventif qui lui permet 5 ans plus tard, en 2020, de détecter un début de cancer du sein.
UN JOURNAL DE BORD AUDIO
Depuis l’annonce du diagnostic, elle traverse ces turbulences avec son enregistreur à portée de main, pour ne pas oublier “Je faisais des mémos audios partout : dans le taxi qui m’emmenait à ma séance de chimiothérapie, à l’entrée du bloc opératoire ou lorsque j’ai choisi une prothèse capillaire” raconte-t-elle. C’est son compagnon qui lui soufflera l’idée d’en faire un podcast et de partager son histoire. My Boob Story est né. Aussitôt Sophie lance une cagnotte sure Ulule, une plateforme de financement participatif qui lui permet de récolter 5300 € et de s’acheter le matériel nécessaire pour se lancer.
LIBÉRER LA PAROLE
My Boob Story c’est un journal de bord, qui plonge ses auditeurs dans son quotidien, ses joies, ses réflexions et ses inquiétudes. Une véritable immersion que cette journaliste radio sait raconter avec justesse : “Le son, c’est puissant ! On ne peut pas mentir et toutes les émotions son vraies” confie-t-elle. Son récit puissant et rythmé par des notes d’humour et des conseils variés, elle veut qu’il serve à aider les femmes à traverser cette épreuve et leurs proches à les soutenir au mieux. “Je voulais sortir des clichés sur la maladie, casser les tabous, contribuer à libérer la parole sur le cancer. Il faut démystifier : c’est sérieux, mais ce n’est pas grave si l’on est bien soignée “ ajoute Sophie Hoffmann.